Les régressions du sommeil chez l'enfant se produisent généralement à des âges clés du développement, notamment :
Les causes de la régression du sommeil chez les bébés ne sont pas entièrement définies, mais ce que l'on va nommer "régression" est en réalité très positif ; c'est un pic de développement chez votre enfant. Il grandit, il évolue, il acquiert... jusque-là tout va bien !
La durée de la régression du sommeil d'un bébé varie d'un enfant à l'autre. Elle peut durer de quelques jours à 1-2 semaines. Parfois, elles peuvent passer inaperçues aussi.
Si les difficultés persistent au-delà de 3-4 semaines, il faut vérifier que le rythme de mon bébé est adapté ou que ce n’est pas une dette de sommeil
Comment savoir si mon bébé traverse une régression du sommeil ? Certains indices ne trompent pas :
Ces symptômes peuvent durer plusieurs semaines. Votre enfant se met à lutter contre le sommeil, même s’il est fatigué.
Ces réveils nocturnes sont typiques d’une régression. Le sommeil de votre bébé devient plus structuré, avec des phases de sommeil léger et profond, ce qui entraîne des interruptions entre les cycles de sommeil.
Ce changement n’est pas un problème à gérer, mais un signe que votre bébé grandit. Ces perturbations du sommeil sont normales, mais demandent une attention bienveillante pour ne pas se retrouver en dette de sommeil.
Pour aider votre bébé, mettez en place une routine stable chaque soir. Le rituel du coucher (bain/ toilette, histoire, câlin) permet de créer des repères. Cela aide à réduire l’angoisse de la séparation et à sécuriser le moment du sommeil.
Un environnement calme et sombre favorisera l’endormissement. Si le rythme de votre bébé change, adaptez-vous sans tout chambouler. Les habitudes de sommeil évoluent, mais la constance reste essentielle.
Pour bien agir face à une régression du sommeil de bébé, il faut rester attentif à son rythme, à son environnement, et à sa journée. Veillez à ce que votre bébé fasse suffisamment de siestes. Une accumulation de fatigue dans la journée rend plus difficile le sommeil le soir.
Évitez les stimulations trop fortes avant d’aller dormir. C’est en observant ces petits détails que vous aiderez votre enfant à mieux dormir et à traverser cette période plus paisiblement.
Les parents jouent un rôle fondamental pendant les régressions du sommeil. Ils doivent à la fois soutenir leur enfant et maintenir un cadre. Parfois, il suffit d’en parler, de partager ses doutes, de se rassurer.
La régression du sommeil n’est pas une fatalité : c’est un changement temporaire, souvent associé à une tendance de maturation du cerveau de l’enfant. Être à l’écoute, cohérent, et calme aide à traverser cette étape.
Si la régression du sommeil se prolonge, il peut être utile de revoir certaines habitudes et de demander l’avis d’un professionnel. C’est particulièrement vrai si la régression dure plus de 3-4 semaines, ou si votre bébé montre des signes d’épuisement ou si vous êtes épuisé.
Les informations fiables sont précieuses pour ne pas dramatiser et pour adapter les pratiques au sommeil de votre enfant. Rappelez-vous que chaque bébé est unique, et que ce qui fonctionne pour les autres bébés ne fonctionne pas toujours pour le vôtre.
Lors d'une régression du sommeil, votre bébé ne lutte pas volontairement contre le sommeil. Il traverse une phase de grande sensibilité émotionnelle. Il peut être plus dépendant, réclamer davantage votre présence, ou pleurer plus souvent au moment du coucher. Cela ne signifie pas qu’il régresse dans ses apprentissages, mais plutôt qu’il consolide de nouvelles compétences, ce qui peut générer de l’insécurité temporaire.
Même si vous souhaitez réconforter votre enfant, il est important de l’accompagner vers plus d’autonomie. Vous pouvez par exemple réduire progressivement le temps de présence dans la chambre ou remplacer le bercement par des gestes plus discrets. Cela aide votre bébé à retrouver ses repères et à comprendre qu’il peut s’endormir seul en toute sécurité.
Essayez de ne pas introduire de grands changements dans la vie de votre bébé pendant une régression du sommeil (déménagement,
passage au lit de grand, sevrage, etc.). Cela pourrait accentuer les troubles du sommeil. Si possible, attendez quelques semaines que le sommeil se stabilise.
Parlez à votre bébé avec des mots simples, répétez les mêmes phrases le soir, utilisez une voix calme. La communication verbale, même chez un tout-petit, a un effet apaisant. Votre bébé comprend plus que vous ne le pensez, et votre constance verbale l’aidera à se sentir en sécurité.
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En tant que spécialiste du sommeil des bébés et des enfants, Dodo & Co offre son soutien à tous les parents désirant assurer un sommeil paisible et des solutions aux problèmes de sommeil de leurs enfants.